Saïgon, Vietnam.
Les Saïgonais sont pareils à des centaures, ce sont d’hybrides créatures.
Tels les Huns, ils vivent, mangent et dorment sur leur monture.
Ils y bavardent aussi le soir, en roulant entre amis, côte à côte, à douce allure.
Quant au jeu de l’amour, il ne s’envisage guère autrement qu’en allant conter fleurette à la jolie fille qui passe sur un scooter rose, sa jupette à volants dansant dans le vent. Alors, on roule de concert, on plaisante, elle rit d’un rire charmant, la soirée s’annonce bien…
Enfin, on ne saurait parler de Saïgon sans évoquer ces nymphes délicieuses qui surgissent dans la nuit, chevauchant à deux un véloce engin, l’une à califourchon, l’autre en amazone, et la vision fugace de leurs jambes nues, de leur taille étroite, et de leur ravissant minois.