Sultanat d’Oman.
Le Sultan Qabus ibn Said sur un billet d’un rial (environ deux euros).
Ce beau gosse de 72 ans, ex-officier britannique sorti de Sandhurst, règne sans partage sur le Sultanat d’Oman depuis 1970 et le coup d’état mené contre son propre père.
Il est à la fois Sultan et Premier Ministre d’Oman, et gouverne par décrets.
Il vient par exemple de changer il y a quelques jours la semaine omanaise qui commence désormais le dimanche (week-end vendredi et samedi) au lieu de samedi précédemment (week-end jeudi et vendredi).
Il n’y a pas de parti politique ou d’opposition ouverte dans le pays. Il n’est pas permis de critiquer le Sultan qui a considérablement modernisé le pays pendant son règne grâce à la manne pétrolière.
À Oman, tout porte son nom, mosquées, stades, rues, avenues, boulevards.
Le Sultan n’a pas d’héritier et a refusé d’en nommer un (il redoute peut-être que l’héritier désigné ne l’imite et organise un coup d’état). À sa mort, les réserves de pétrole étant déjà probablement épuisées (prédiction : 2020), ce sera très certainement la zizanie la plus joyeuse.
Le Sultan et le pays d’Oman n’ont pas de devise, ce pourrait être : « Après moi, le déluge ».