Cayenne, Guyane, France.
Je me souviens encore de ma première femme
Elle s’appelait Nina, une vraie putain dans l’âme !
La Reine des morues de la plaine Saint-Denis,
Elle faisait le tapin près la rue d’Rivoli !
Mort aux vaches ! Mort aux condés !
Viv’ les enfants d’Cayenne ! A bas ceux d’la sur’té !
Ell’ aguichait l’client quand mon destin d’bagnard
Vint frapper à sa porte sous forme d’un richard…
Il lui cracha dessus, rempli de son dédain,
Lui mit la main au cul et la traita d’putain
Mort aux vaches ! Mort aux condés !
Viv’ les enfants d’Cayenne ! A bas ceux d’la sur’té !
Moi qui était son mec et pas une peau de vache,
Moi qui dans ma jeunesse pris des principes d’apache,
‘sortis mon 6.35, et d’une balle en plein cœur
Je l’étendis raide mort et fus serré sur l’heure !… Mort aux vaches ! Mort aux condés !
Viv’ les enfants d’Cayenne ! A bas ceux d’la sur’té !
« Cayenne » – chanson anarchiste.