Libre voyageur

Flâneries indiscrètes dans un vaste monde

Ils ont un monde à gagner

Moscou, Russie.

« Prolétaires de tous pays, unissez-vous ! ».

À quelques pas de la Place Rouge, le père Marx, toujours bon pied bon œil, accueillant les tifosi devant les kakemono de la Coupe du Monde.

Les mots gravés sur le socle du buste de ce brave Karl, et qui concluent le Manifeste du Parti communiste, ne s’appliquent finalement pas si mal au public venu du monde entier pour assister à la grand-messe du football.

Mais la phrase qui précède celle-ci ne conviendrait guère aux supporters abêtis cheminant en bons pèlerins d’une dictature à l’autre, dans l’adoration du dieu ballon et de ses saints aux coupes de cheveux fantasques : « Les prolétaires n’ont rien à perdre, hors leurs chaînes : ils ont un monde à gagner. »…

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