Pyongyang, Corée du Nord.
Dans le complexe sportif, un club de tir où l’on peut s’exercer avec de vieux pistolets suisses, russes et chinois de calibres moyens, ainsi qu’avec de fusils automatiques autrichiens 22 mm qui s’enrayent toutes les trois cartouches.
La plupart datent de la période de la guerre de Corée, voire auparavant.
Une exclusivité : le tir sur poulets et faisans vivants à 50 mètres, en cage.
Un Français expatrié travaillant à Shanghai, et qui a pris quelques jours pour visiter la Corée du Nord, tente l’expérience.
En trois tirs approximatifs, il touche un petit faisan à la cuisse.
On lui remet son trophée encore frémissant dans un sac de supermarché, où il finit lentement de se vider de son sang, son œil noir se desséchant au contact du plastique…
Le chauffeur du bus en fera son dîner.