Kyoto, Japon.
Dans l’enceinte du Kiyomizu-dera, complexe de temples bouddhistes, il y a, comme souvent, un sanctuaire shinto. Les deux religions coexistent pacifiquement, le « kami », esprit ou dieu shinto, servant de protecteur du site du temple.
Le lieu, appelé Joshu-jinja, est dédié au kami Okuninushino-Mikoto, l’un des dieux de l’amour.
À l’intérieur du sanctuaire sont deux pierres séparées de 18 mètres. Quiconque parvient à parcourir cette distance les yeux clos et à toucher la seconde pierre fera une rencontre amoureuse.
Les deux jeunes filles que voici, celle avec le yukata rouge et celle avec l’obi jaune, essaient d’accomplir ce modeste exploit avec l’aide leurs amies.
Plus loin, une autre femme tente l’épreuve.
Un peu plus tard, un homme déterminé compte les pas nécessaires, calcule l’azimuth et se positionne de manière à garantir la réussite du projet. Il est amusant de voir quelqu’un employer des moyens très cartésiens afin d’atteindre un objectif totalement irrationnel.